Créer son entreprise est une action importante qui demande de la réflexion et du sérieux. Il est important de bien s’entourer pour éviter les erreurs et faire les meilleurs choix pour son lancement.

Avant de se lancer dans la grande aventure de l’entreprenariat, il faut déterminer le statut juridique de son entreprise. Pour information, le second trimestre 2018 connaît une forte hausse du nombre de créations d’entreprise selon l’INSEE. Au final, plus de deux créations sur cinq sont des demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs.

Attention ce régime d’imposition peu paraitre plus intéressant que le régime du réel mais cela vaut la peine de consulter un expert comptable pour étudier le meilleur régime applicable à votre entreprise. En effet, le régime micro est plus simple et vous permet de vous affranchir des frais de comptabilité mais il est bien souvent judicieux d’opter pour les frais réels, qui sont généralement plus intéressants à déduire que le forfait du régime micro. Vous serez alors imposé sur les bénéfices et non en pourcentage du chiffre d’affaires !

Quelles sont les principales caractéristiques et contraintes du statut en micro-entreprise ? Et pourquoi est-il intéressant de bien s’entourer surtout au début de son activité ?

Micro-entreprise : un statut souple pour l’entrepreneur

Avant de se lancer, il est intéressant de connaître le montant des charges à payer. En micro-entreprise, vous pouvez facilement connaître le montant des charges sociales. Elles sont calculées via un pourcentage applicable directement sur le montant du chiffre d’affaires. Le paiement s’effectue, au choix, de manière mensuelle ou trimestrielle.

Ainsi, si vous ne faites pas de chiffre d’affaires, vous n’avez pas de charge sociale à payer !

Au niveau comptable, les frais sont réduits. Vous n’avez pas d’obligation sur la tenue d’une comptabilité. En dessous de certains seuils ce régime n’est pas non plus soumis à la TVA et les formalités liées à la création de l’entreprise sont rapides.

Par contre, il faut tout de même tenir un livre des recettes pour suivre le chiffre d’affaires. L’aide d’un expert-comptable est alors particulièrement intéressante pour les premiers mois de lancement. Ce professionnel vous permet de connaître vos droits et vos obligations tout en vous donnant les bons conseils pour bien vous organiser.

Micro-entreprise : les contraintes à prévoir

Avant de se lancer, il faut savoir que le montant du chiffre d’affaires annuel est plafonné.

Pour l’année 2018, il ne faut pas dépasser :

  • 170 000 euros pour les activités de ventes de marchandises, d’hôtellerie et de restauration ;
  • 70 000 euros pour les activités de prestations de services ;
  • 170 000 euros au global dont 70 000 euros pour les prestations de services ;

De plus, certains points forts peuvent devenir des inconvénients, selon votre profil professionnel. Si vous avez des gros investissements à réaliser, il faut savoir que la TVA n’est pas récupérable sur les achats !

L’expert-comptable est un appui essentiel pour prendre les bonnes décisions lors de votre lancement. Il vous aide à savoir s’il est plus intéressant de passer par une micro-entreprise ou bien d’être imposé selon un régime réel, en fonction de votre activité professionnelle, les économies d’impôts et de cotisations sociales peuvent être très conséquentes.