La démarche de création d’une entreprise n’est pas à prendre à la légère, les décisions prises dans ce cadre peuvent parfois avoir des conséquences irréversibles. A la Sofico, nous vous accompagnons dans la création d’entreprise (choix de la forme juridique, options fiscales, statut Social du Dirigeant…) ainsi que dans l’élaboration du business plan et les démarches administratives.

Augmentation du nombre de créations d’entreprises en 2016

En novembre 2016, le nombre total de créations d’entreprises repart à la hausse : +4,4 % après −1,8 % en octobre. Les créations d’entreprises classiques rebondissent (+4,4 % après −3,5 %) et les immatriculations de micro-entrepreneurs accélèrent (+4,5 % après +0,8 %). Sources Insee

evolution des creations entreprises en 2016

Sur les douze derniers mois, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois accélère de nouveau (+5,7 % en novembre +4,7 % en octobre et +4,1 % en septembre). Ceci est dû au dynamisme des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+12,5 %) et des sociétés (+10,2 %). À l’inverse, les immatriculations de micro-entrepreneurs diminuent encore (−1,4 %), mais moins fortement (−4,3 % en octobre et −6,6 % en septembre).

Pourquoi le nombre de micro-entreprises et d’auto-entrepreneurs baisse ?

L’une des principale cause de cette érosion est une perte de confiance progressive liée à l’instabilité du régime. En presque 7 ans d’existence, le régime a subi 13 évolutions législatives ou réglementaires, soit une tous les six mois. Il en résultats trois éléments à mettre en exergue sur ce statut :

1. La micro entreprise coûte plus chère qu’à ses débuts

Au fil des années les charges n’ont cessé de s’ajouter. Aujourd’hui, en plus de ses charges sociales calculées selon un pourcentage de chiffre d’affaires, un auto-entrepreneur doit également régler la cotisation foncière des entreprises (CFE) payable en 2e année, la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP), la taxe pour frais de chambre (TCF) de commerce et d’industrie ou Chambre de métiers…

Comme tous les outils, la micro-entreprise peut-être adaptée pour certains, mais pas pour d’autres. Selon votre activité, elle peut être source d’économie, mais à l’inverse peut coûter beaucoup plus chère que si l’activité était exercée sous un régime réel. N’hésitez pas à nous consulter pour étudier votre cas et le régime le plus adapté à votre situation. Damien Thouand, Expert Comptable Associé

 2. La micro entreprise, des formalités pas si simples

Simple au démarrage, depuis le vote de la loi Pinel, les auto-entrepreneurs artisans et commerçants doivent s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au répertoire des métiers (RM). Les artisans ont obligation de suivre un stage préalable à l’installation et de contracter une assurance décennale. Tous enfin doivent ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité...

3. La micro-entreprise, un sujet polémique

De nombreuses attaques politiques et corporatistes contre le régime couplées aux effets d’annonce ont mis à mal ce statut. Au 1er janvier 2016, il a été annoncé la création du régime unique du micro-entrepreneur issu de la fusion du régime micro-social (spécifique aux auto-entrepreneurs) et du régime fiscal de la micro-entreprise.

Face à une telle confusion, les potentiels candidats préfèrent attendre et évitent de s’inscrire, analyse Grégoire Leclercq, président de la Fedae (Fédération des auto-entrepreneurs). La baisse ne pourra être enrayée sans un retour en arrière sur la réforme Pinel, ce qui ne parait pas être d’actualité !

 

 

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